Ville propre, Sétif face aux déchets ménagers
Ordures ménagères à l'air libre
La ville de Sétif, autrefois réputée pour sa propreté exemplaire, est aujourd'hui confrontée à un sérieux problème de gestion des déchets ménagers. Les bacs en plastique fortifié, dotés de couvercles et répartis à travers les quartiers, n'ont pas permis l'amélioration escomptée.
Si ces bacs en plastique ont quelque peu apporté une légère amélioration des conditions de travail des éboueurs, qui sont d'ailleurs à saluer pour leur dévouement à ce métier pénible et insalubre, ils n'ont pas pour autant permis à la ville de Sétif de recouvrer sa réputation de cité propre. Les autorités municipales et celles chargées de l'environnement doivent repenser la question en s'attaquant aux principales causes du phénomène et en mettant en �uvre des mécanismes plus efficaces afin d'escompter de meilleurs résultats.
De faible capacité et peu nombreux, les bacs à ordures ne suffisent pas à contenir la masse quotidienne de déchets rejetés par les ménages. Les couvercles constamment ouverts et le surplus de déchets déposé parterre font que plastique et papier sont souvent emportés par les vents et répandus à travers les rues de la ville. A cela s'ajoute les mauvaises odeurs ressenties, surtout en été.
Les eaux usées qui se dégagent de certaines caves d'immeubles et les ordures ménagères jetées par les fenêtres créent des conditions favorables au développement de maladies à transmission hydrique.
En termes de population, d'urbanisme et de quantité de déchets ménagers, il est vrai que la ville de Sétif de 2013 n'est pas comparable à celle d'il y a trente ans ; mais, autorités et citoyens doivent conjuguer leurs efforts pour apporter une solution à ce problème qui porte atteinte à l'environnement dans lequel nous vivons quotidiennement.
Enfin, une utilisation rationnelle des moyens et des techniques disponibles de nos jours, accompagnée d'une vaste campagne de sensibilisation des citoyens, devrait permettre une nette amélioration de l'environnement et du cadre de vie. C'est aussi l'une des conditions requises pour tout développement d'activités touristiques dont personne n'ignore les bienfaits et les retombées en termes d'emplois et de revenus en devises.
Auteur : Rachid Sebbah
Ordures jetées par les fenêtres à l'entrée d'une école primaire
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